Alors voila j'aimerais vous faire partager une fi que j'ai trouvé sur un forum j'ai adoré donc je voudrais vous la faire partager.

Une allée sombre, mon coeur qui bat à la vitesse de la lumière, et ces bruits, ces bruits horribles... Je me retourne et.. une horrible douleur! Puis plus rien.










*BIP BIP BIP*



-Raaaah putain de réveil !

Le seul et unique coups que j'ai mis à cet enfoiré lui à suffit pour se taire :content:
Ah, au fait, moi c'est Bastien, 17 ans, brun, beau gosse, associal, moche, populaire ( rayer mentions inutiles :noel: )

Après 15 minutes à commater et évacuer le stress produit par ce cauchemard à la con, je décide enfin de me lever.

-Maman?

Pas de réponse, elle a du partir plus tôt.
Deux trois granolas, une clope et surtout la grosse flemme d'aller au lycée, et j'suis paré.

Encore une matinée de Mai normale à Montpellier. 25 degrés, soleil, bref peut-être que cette journée sera pas si merdique.
Je me dirige donc vers le lycée Jean Mermoz, passant par les petites ruelles de l'avenue de l'Arche.

C'est seulement en arrivant au Corum que je me rends compte d'une chose étrange. Dejà, le tram immoblisé sur les rails. Panne? Puis après un long regard circulaire, je vois personne, strictement personne...

-C'est férier ou quoi? me dis-je à moi même.

Ce qui attira tout particulièrement mon attention, c'est cette longue trainée de sang qui remontent les marches.

-Merde :malade:

Aucun doute, c'est pas férier, c'est pas la grève c'est rien de tout ça. Il se passe un truc bizarre ici.


Fébrilement, je sors mon téléphone de ma poche et appelle le premier numero de mes contacts.

*tonalite*
*Répondeur*

-Fais chier!

Ne panique pas bastien, ne panique surtout pas, appelle Steven.

*tonalité*
*Répondeur*

Personne qui répond alors que les cours commencent dans 10 minutes? C'est quoi ce merdier!

Je réessaye un autre numéro, Nathan un autre pote.

*tonalité*

-Bastien?? T'es ou c'est quoi ce bordel dehors !
-Putain alors c'est pas un rêve y'a vraiment personne dans la rue?
-Je sais pas, répondit Nathan, rejoins moi devant Joffre il faut qu'on découvre ce qu'il se passe ici!
-J'arrive.
Joffre est assez loin, ça me fait flipper d'aller jusqu'à la bas tout seul, j'suis vraiment PAS rassuré du tout. Ca me laisse tout le temps pour flipper comme un porc :hum:
Sans déconner qu'est-ce qui peut vider une ville comme ça? Alerte chimique? attaque terroriste? Ouais mais la trace de sang?


Au bout de 10 minutes de marche, j'arrive devant le lycée de Nathan. Il m'attends contre le portail de son lycée, qui est fermé.

-Salut mec.
-S'il te plaît Bastien dis moi que t'en sais un peu plus que moi!
-J'me suis levé y'a meme pas une heure mec. Si y'en a un qui comprends rien ici, c'est moi.
-J'ai appelé Cedric, dis nathan, il va venir avec sa caisse, faut qu'on dégage d'ici ou au moins qu'on trouve la raison de tout ça, c'est peut être pas dangereux?
-Ouais c'est sur, une ville de 250 000 habitants qui se vide du jour au lendemain ça doit juste être la fête de l'école du coin t'as raison.
-Là je sèche.
-Alors dis rien, laisse moi réfléchir.
-Cédric va arriver à la Comédie faut qu'on se rapproche.
-Ben go.

On se mit donc à marcher vers la place de la comédie.

-Si tout le monde à été évacué ou un truc comme ça, pourquoi pas nous? dis Nathan.
-Je sais pas...

Et à vrai dire cette question me trotte dans la tête depuis quelques minutes dejà.

Voila si vous aimez je vous mettrai le suite enjoy !

@_@ des zombie ou sa? je trouve que ya pa assez de language de rue a mon gout @_@

tu aime sa veut dire ? jattend les autres

Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai aucune idée rationnelle par rapport à tout ça, et vous savez quoi? c'est ça le plus flippant.


-Devant le monoprix il nous verra bien.

5,10,15 minutes...

-Il viendra pas, dis-je, tirons nous d'ici!
-attends un peu, on va pas le laisser là!
-il a une voiture...
-c'est pour ça qu'on a besoin qu'il soit avec nous.
-T'es pas si con toi :hap:

C'etait pas si bete que ça, Nathan avait raison, il faut se tirer de Montpellier et vite fait!

Au bout de la 20ème minute j'entends enfin le son d'une voiture. Je pris pour que ce soit Cédric. Même si je le connais pas, avoir une voiture dans ce genre de situation, c'est juste indispensable.

Une golf 4 noire déboula sur la place par les rails du Tram, la fenêtre s'ouvrit et j'en déduis par son sourire que c'est surement Cédric.

-Montez vaut mieux pas s'éterniser.
Je n'ai pas pu me retenir de lâcher :
-S'éterniser? ça fait 20 minutes qu'on t'attends, alors qu'on sait même pas ce qu'il se passe ici!
-Eh Nathan calme ton pote dejà que j'lui sauve son cul il va pas en plus me les péter de bon matin.

De bon matin... C'est ça sa vision du bon matin? Une ville déserte sans aucune raison?

Nathan me fit signe de me calmer. C'est vrai que vu sa carrure vaudrait mieux pas que je m'embrouille avec ce mec. Puis c'est un peu grâce à lui qu'on est " en sécurité "


En sécurité...


Cédric prit la parole :

-On va d'abord aller chez moi pour récuperer du fric, de la bouffe et voir ce qu'il y a aux infos.

Il prit la route de la Croix D'argent, devala l'avenue à toute vitesse et nous arrêta devant un immeuble résidentiel.

-Montez c'est au premier, appart 5, jvais chercher des clopes.
Cédric lança les clés à Nathan et se dirigea vers le tabac le plus proche.

Le temps de monter l'ascenseur, et nous nous retrouvâmes devant son appart. Nathan ouvrit la porte et je pu avoir comment c'était :coeur: ... Crade et bordélique.

-Alummes la télé Bastien! Jvais récuperer tout s'qui peut nous servir.
-Ok.

J'allume la télé : la 6, rien, idem sur les chaînes de france télévision non plus, seul TF1 affiche un message

"Etat de crise grave. Veuillez rester dans votre domicile. En attente de nouvelles informations.

-Mais... qu'est-ce que c'est que c'merdier... dit Nathan, choqué.
-Génial, la france est à feu et à cendre et nous on est avec le plus gros débile de Montpellier.
-Il est ptet pas tres malin, mais il est completement cramé, il hésiterait pas à tuer tout le monde pour survivre.
-c'est censé me rassurer ça?

xD

De bon matin... C'est ça sa vision du bon matin? Une ville déserte sans aucune raison?

jadooor cette frase moi de bon matin chez moi c jamais encore arriver c lapoclipse mon bon matin @_@

-Ecoute, il a une caisse, du fric, et sûrement d'autres ressources, faudrait vraiment être con de pas rester avec lui juste parce que c'est une raclure.
-Ouais, t'as raison.

10 minutes passent, j'commence à me demander ce que Cédric branle

-Nathan?
-Quoi?
-Bah t'as trouvé quoi dans son appart?
-Trousse de premier secours dans le couloir de l'immeuble, pas mal de bouffe, des bières, après il avait pas mal d'autres alcool mais rien d'intéressant sinon.
-Si en plus il est alcoolo...


Sur le coups j'ai pas compris ce que c'était, puis après le long frisson qui a parcouru mon échine j'ai compris que c'était un hurlement. Un hurlement à glacer le sang.

-PuTAIN!

Nathan se jeta vers la sortie et dévala les escaliers.
Sur ces talons, je me demandais ce qui a pu arriver à Cédric...

On traversa la rue en courant, au milieu des magasins ouvertes et des voitures abandonnées.

-là! cria Nathan.

Cédric était par terre, completement inconscient, et un filet de sang le long du front.

-Non non non NON! s'exclama Nathan

Nathan s'agenouilla lentement à coté de lui et lui frappa le visage.
-Nathan! reveille toi bordel!
-eeerr...merde...Nathan c'est toi? J'vois plus rien...
-C'est ton sang, répondit Nathan en lui éssuyant le visage, putain il t'es arrivé quoi?

Nathan se releva en se massant la tête, s'alluma une clope et prit tout son temps pour parler.

-Il nous faut des armes.
-Hein?
En coeur avec Nathan, bouche bée. Ce mec est dingue.
-Suivez moi. Je vais buter ce fils de pute.
-Putain mais dis nous bordel qu'est-ce qu'il t'es arrivé? Le hurlement?
-C'était pas moi le hurlement, un espèce de barge est arrvé en foncant derrière moi en hurlant comme une tantouze, j'ai pas eu le temps de faire grand chose. Au moins, j'ai mes clopes.

Confirmation. Ce type est vraiment pas net. Il vient de perdre connaissance et ce qui l'interesse c'est davoir ses clopes :ouch:

-On va aller faire un tour à la petite armurerie.


Apres quelques petites minutes de marches nous nous retrouvâmes devant l'armurerie. Mais le problème c'est que contrairement à une bête grille de Tabac, l'armurerie était bien mieux protégée.

-On va avoir besoin de la caisse, dit Cédric, restez ici et trouvez moi une chaîne, j'suis là dans 5 minutes.

-Une chaîne, des armes, mec ton ce gars est vraiment dangereux!
-Bastien, fermes là, t'as pas l'air de bien te rendre compte de la situation, on sait pas ce qui peut nous tomber dessus il a raison. On a vu assez de films sur ce genre de conneries pour connaître les premiers réflexe à avoir : Voiture, armes, provisions.

-Sauf que là, on est pas dans un putain de film! T'as pas vu le message à la télé? ça s'trouve ils sont tous chez eux...
-Ouais t'as raison mec, les gens s'enferment chez eux en laissant leurs voitures ouvertes avec les clés dessus, c'est bien connu.
-Là tu marques un point. Viens on va voir dans ce garage si y'a pas une chaîne.

A la seconde ou j'ai dis d'y aller, je l'ai regretté. Ce garage desaffecté me dit rien qui vaille.

Fleme de lire donc quand j'aurai le temps,je lirai cette histoire^^

tout pareil, tu devrais mettre tout à la suite

Oui mais c Lulu qui le coupe

m'okay mais la je peux pas x)

Ze met la suite

ok quand j'aurais plus de temps je lirais l'ensemble

Moi aussi

-Bastien...T'es sûr de vouloir rentrer la dedans?

Le garage ressemblait plus à rien. Des carcasses de voitures, les murs qui s'éffritent, plus de fenêtres, et malgrès le fait qu'il soit 9h du matin il paraît très très sombre...
-Il nous faut cette chaîne.
-On se sépare? dis Nathan.
-T'es con ou quoi? t'as pas vu tous ces films d'horreurs made by TF1 ou les mecs se séparent pour mieux crever? on restent ensemble.
Notre progression est lente mais sûre. Je scrute tout les coins, pour trouver une maudite chaîne. Au bout de quelques minutes de recherches j'en trouve une qui pourrait faire l'affaire.
-Regarde, on va prendre celle là.

Cédric nous attendait dejà, à la manière dont est positionnée la golf, je comprends tout de suite ce qu'il compte faire, après, bonne ou mauvaise idée ça reste à voir.

-Tiens, dis-je en lui tendant la chaîne.
-Merci.
Il prit la chaîne et l'attacha au pommeau de remorquage de la voiture.
-A nous les armes! dit il joyeusement en démarrant le moteur.

La voiture libéra toute la puissance dont elle était capable, mais le gros bruit sec qu'on entendit n'était pas celui d'une facade qui s'arrache, plutot celui d'un pare choc qui s'arrache... :hap:

-PUTAIN! saloperie de grille de merde! hurla Cédric.

Sur ces jolis mots il sortit en claquant la porte et marcha d'un air déterminé vers une... autre voiture :hum:

-Cédric! Laisse tomber ça marchera pas!
-Tu vas voir si ça marchera pas! Salope de facade! 6000 euros la golf !

Il démarra une audi S3 qui stationnait pas loin la démarra et... l'orienta droit vers la façade!

-Non, non cédric tu vas pas faire ça ?
-TU VAS VOIR SI JVAIS PAS LE FAIRE!

le coups d'acceleration pieds au plancher libéra les 140 chevaux de la bête et elle s'élança vers la façade "Chasse et pêche"...


BRAOUM !

Trop de fumée pour voir si ce con s'en est sorti. Ah si, je l'entends rire :hum:

-Venez voir les gars!

Une si belle S3 :-(

-Servez vous! aha!
-22 longrifles, Idf defender, flingue à six coups bref que des trucs de chasseurs ou d'autodéfense, on est mal barré, dis Nathan
-Tu t'attendais à quoi? A des M4 et des FAMAS? c'pas les USA ici, lui répondis-je.

-Bon, et maintenant, on fait quoi? m'addressant à Cédric.











-On va se barrer d'ici et vite fait. On a trois 4 choix de direction. Le nord vers Millau et donc paris, l'est vers Lyon, l'ouest vers Toulouse ou Bordeaux... A votre avis c'est quoi le mieux?
-J'pense que le mieux c'est Paris. Si y'a encore de la vie sur cette putain de planète c'est dans la capitale.
-J'suis d'accord avec bastien, répondit Nathan.
-Bon. Va pour Paris. Allons-y

Maintenant armés, avec des provisions et notre courage, nous rentrons dans ce qui reste dela Golf et prenons la route vers la sortie Nord de montpellier.

Nathan prit la parole :

-J'pense à un truc, l'armée dans tout ça? elle branle quoi?
-Putain c'est vrai, répondis-je, elle est pas censée nous protéger dans ce genre de merdier?
-Peut-être qu'ils se sont fait submerger? rétorqua Cédric.
-Submerger? par quoi? Godzilla? Serieux les gars j'vois pas d'explication rationnelle à tout ça.

Sur mes paroles, un silence s'installa dans la voiture. Nous arrivons aux portes de Sablassou, à quelques kilomètres encore de la sortie Nord. Nous sommes surtout ralentis à cause de toutes ces voitures abandonnées.

Après 10 minutes de route, nous arrivons enfin à l'échangeur d'autoroute pour sortir de la ville. Mais une surprise nous attendait.

-Les gars c'est quoi ça? Mais y'a des gens ici!

Plus on se rapprochait plus je distinguai ces "gens" Arrivés à 100m je me rends compte.

-C'est l'armée les mecs! putain on va enfin savoir ce qu'il se passe!
-Attends c'est pas normal, dis Cédric, on dirait que la route est barrée?
-Putain ouais ils ont posé des grillages tout le long !

Cédric ralentis et continue à avancer. Mais quelque chose m'interpelle.

-ARRETE! ils nous mettent en joue! Recule recule!

Les tirs de sommations fusent. Et ce qui semble être le Capitaine parle au Haut Parleur.

-ARRETEZ LA VOITURE. RESTEZ A L'INTERIEUR ET NE BOUGEZ PAS! NOUS N'HESITERONS PAS A TIRER!
-Putain mais qu'est-ce que c'est que ce bordel! Notre propre armée nous a tiré dessus!

Un petit groupe de 4 soldats accompagnés de ce qui semble toujours être le Capitaine s'avancent vers nous, toujours en joue.

Cédric prit une fois de plus la parole :

-Monsieur qu'est-ce qu'il se passe? Y'a plus personne en ville et...
-FERME LA PETIT! Fais demi tour et restes en ville! Montpellier est en état de quarantaine!
-Hein mais pourquoi ?

Le Capitaine avance dangereusement son visage de celui de cédric, je peux distinguer ses chuchotements :

-Ecoute petit, j'ai des ordres alors tu remballes ta caisses, tes ptits copains, tes fusils airsoft et tu reviens plus jamais compris?

Sans un mot, Cédric enclencha la marche arrière.

Le trajet du retour se fit en silence. On en est tous au meme point. On se demande pourquoi notre propre armée nous tire dessus, pourquoi ils nous donnent pas d'explications, pourquoi on peut pas sortir de la ville, pourquoi l'armée à l'air autant sur les nerfs. Bref trop de réponses pour trop peu de réponses.

En fait, j'aurais préféré rester sans réponses qu'avoir celles que j'ai appris plus tard...

Le temps presse, la fenêtre de la salle de bain s'est ouverte il ne reste plus que la porte qui nous sépare de nos assaillants, c'est là que Ced', la voix tremblante, me murmure :

-Ecoute j'ai une idée, tiens nathan prends les clés, je sors en courant et en les attirants vers moi, et vous vous partez avec la caisse, je vous rejoindrais à la chapelle des Arceaux, c'est un endroit surélevé vous n'aurez qu'à m'attendre une dizaine de minutes.

-Non Cédric, il doit y'avoir une autre solution !
-Stop ! On a pas l'choix, j'men sortirais, j'étais bon à la course au lycée, j'vais les griller ces enfoirés.

Cédric se leva alors, l'arme à la main, ouvrit la porte et s'en alla en courant à travers le couloir, sans se retourner.

-Vite nathan on a pas beaucoup d'temps, prends le maximum j'vais chercher la fille !

-Ok dépêche toi !

Ma protégée n'est pas sur le lit. Elle est recroquevillée dans un coin, pleurant toutes les larmes de sont corps.

-Allez viens ! On s'en va ! T'en fais pas, ça va aller.

Elle hésite quelques secondes puis me suis, aussitôt nous courons aussi vite que possible, au loin j'entends des dizaines et des dizaines de hurlements ainsi que les tirs de Cédric, putain mais quel con, je prie pour qu'il s'en sorte...

-Vite vite vite ! Fermes la porte !

Quelques unes de ces créatures nous on reperés au bout de la rue et foncent vers nous.

-Alleeeeez roule roule !

Nathan démarra la golf et nous nous élançons dans les rues étroites de la Croix d'Argent. C'était juste, très juste...

5 minutes après nous arrivons à la Chapelle, on gare la voiture et on se positionne au sommet, pour surveiller les alentours. Mais dans une nuit noire seulement éclairée par Lune, c'est pas chose facile.


Voilà trente minutes que nous attendons. Toujours aucun signe de Cédric. Les tirs ont cessés depuis une dizaine de minutes environ...

-Nathan, dis-je d'une voix triste, il va falloir y aller...

-Noon, attends, attendons encore un peu s'il te plaît...

40 minutes...

-Allez mec, faut y'aller, dis-je en me dirigeant vers la voiture. Nathan me suivit à contre cœur, il n'y a plus d'espoirs à avoir, personne peut tenir 40 minutes dans les rues tout seul, et la nuit. C'est impossible...

Nathan démarre la voiture et je vois les Arceaux s'éloigner au fur et à mesure...

-Hééééé ! Attendez ! Hé ! Stooop !

-Arrête toi arrête toi !

-Cédric ?! Criai-je en direction de la voix. Ce n'était pas Cédric. C'était un militaire Français, couvert de plaies et l'air complètement crevé.

-Euh salut, vous voulez bien me laisser monter il faut surtout pas trainer dans le coin.

-Allez-y lui répondis-je.

-Merci beaucoup.

-Alors ? Qu'est-ce qu'il vous est arrivé euh...

-Sergent Benjamin Mouret, 82e RiMa. Mon unité et moi avons été submergé hier, dans le secteur centre de la ville, je crois que je suis le seul survivant... Je me suis réfugié dans un petit appartement ouvert mais j'ai été harcelé toute la journée par ces saloperies. J'ai tenu jusqu'à cette nuit, je sais pas ce qu'elles ont cette nuit mais elles sont enragées...

-Ouais, nous aussi on a été attaqués..., répondit Nathan. Une silence de quelques secondes s'installa.

Le sergent pris la parole d'une voix à la foix gêné et triste :

-Vous avez perdu quelqu'un ce soir, c'est ça ?

-Ouais, c'est ça.

-J'suis desolé les gars. Sachez que j'vous comprends j'ai perdu 11 de mes frères d'armes hier.

Il baissa la tête.

-Et, qu'est-ce que vous comptez faire ? Lui demandais-je.

-Aller à Paris.




-Paris, hein, une raison particulière ?

-Le dernier contact que j'ai eu avec la base de Lille ordonnait un retrait général sur Paris pour tenter de sauver la ville en attendant la désinfection.

-La désinfection ? Vous croyez vraiment que ces trucs peuvent être « guérie » ?

-J'en sais rien, c'était mes ordres en tout cas. Et vous, pourquoi Paris ?

-On pensait que c'était le dernier endroit qui tient debout, j'espère qu'on a pas tort. A quand remonte votre dernier contact avec Lille ?

-4 jours.

-Vous pensez qu'ils y sont restés ?

-Je l'espère pour eux.

-Ecoutez Sergent j'vais être franc avec vous, j'suis sur que vous en savez plus que nous, dites nous tout ce que vous savez.

-Tu crois quoi ? Qu'un petit sergent comme moi à le droit à ce genre d'infos ? J'suis même pas sur que les etats-major savent ce qu'il se passe.

-Alors on a vraiment aucune idée de ce que c'est ?

-L'OMS bosse dessus, mais jusqu'à maintenant, non, rien.

-Putain.

-Au fait, ou vous avez eu ces famas ?

-Je pense que les Lois ne s'appliquent plus maintenant, vous croyez pas ?

-Tu sais j'en ai rien à faire des lois, j'suis qu'un gars de 19 ans qui fait l'armée parce que son père est un gros connard qui me laisse pas vivre ma vie, tu crois que j'ai demandé à faire ça ? J'me retrouve dans ce merdier alors que j'ai un simple bac S...

-A première vue c'est pas ce qu'on voit, j'ai cru que t'étais un de ces clichés de films américains un peu du style Super soldat ultra patriotique tu vois le genre ?

Benjamin esquissa un sourire,

-Comment vous avez survécu les gars ?

-Ben, en fait on sais pas trop, on a surtout énormément de chance je crois. On se contente de faire ce qui nous pense être le plus logique.


Pour la première fois depuis que Benjamin est entré dans la voiture, Nathan prit la parole :

-Est-ce que tu sais si on est les seuls ?

-Qu'est-ce que tu veux dire ?, répondit Benjamin.

-Ben, si c'est juste la France ? ou... le monde.

-Je sais juste que ce...ce virus ou je sais pas cette maladie s'est déplacée pays en pays en l'espace de 8h, sur plus de 6000Km vers l'est. Donc l'Europe est touchée, je sais pas pour ce qui est des pays de l'est ou des USA.


Très vite ce silence pesant refit surface, je me sent vraiment mal, on dit que vivre au jour le jour c'est le mieux pour notre santé mentale, mais imaginez vous vivre seconde par seconde, chaque fraction de votre vie n'a pas d'avenir et vous risquez de crever toutes les minutes. On dit tous qu'on veut aller à Paris mais en vrai, je pense que personne ne sait ou il va. Quand les gouvernements, qui nous dirigent, font le silence radio, c'est tout un monde qui tombe.







-Nath', combien de temps il va nous falloir avant d'être à Paris ?

-7h, à peu près.

-Mais va y'avoir un problème les gars, dit Benjamin, Les autoroutes seront toutes bouchées. Tout le monde à fuis de sa ville et s'est retrouvé sur les autoroutes.

-Conclusion, va falloir prendre des nationales ?, répondis-je, fatigué d'avance. Combien ça va prendre temps donc ?

-Le double répondis Nathan, impassible.


12h de route dans une France infestée de fous furieux, je me demande si on y arrivera un jour.
On a roulé pendant 2h30 sur les nationales, bien qu'elles étaient pas mal bouchées elles aussi. Jusqu'à ce que quelque chose nous interpelle.

-Hé Bastien, fait Nathan, regarde là bas ! À coté du pont éclairé par la lune à gauche.

Un feu. Un feu de camp on dirait bien, je distingue la forme pointues de quelque tentes.

-Arrête toi, dis-je à Nathan.

-Laissez moi passer devant. J'ai hâte de venger mes hommes. Prenez vos armes, allumez pas vos lampes !

On s'aventura alors dans ces petits bosqués touffues longeant la route. Le feu doit être à 300m à peu près. Chaque bruit nocturne me fait sursauter. On arrive au feu. C'est pas des tentes. C'est des préfabriqués appartenant à l'OMS.

-Merde, un campement mobile. Y'a un véhicule de l'armée là bas. C'est pas pour rien. Restez sur vos garde, dit Benjamin.

Le campement faiblement éclairé par le feu laisse découvrir des traces de sang un peu partout, ce petit campement à été complètement submergé, alors qu'on est en pleine campagne...

Je finis par m'exclamer :

-Allez, on bouge !

-Attends, réponds Nathan, y'a peut être des infos là dedans !

-On s'en fout ! J'le sens pas ce coin !

-Il faut qu'on en sache plus pour pouvoir survivre.

Là il marque un point. On entre donc dans le premier petit batiment. En éclairant avec des lampes torches. Benjamin se mit à chercher fébrilement des journaux de bords ou des notes, lorsqu'un petit panneau attire mon attention. Et merde.

-Putain ! Regardez ce panneau ! Faut se casser !

Sur le panneau est dessiné un petit masque à gaz avec écris en gros, en lettre rouge : Port du masque obligatoire, risque morte. Salle pressurisé.

-Putain ils peuvent pas le mettre dehors ça !

-Il doit y être mais il fait trop sombre, répondis Benjamin, allez vite on sors d'ici.





-Et si ça se transmettait par l'air ?! Interroga Nathan

-Impossible, répondis-je, on serait dejà comme eux.

Nathan baissa la voix :

-Et cette fille qu'on connait pas qui a jamais parlé et qui a pas arrêté de dormir depuis des heures, si elle était entrain de se … euh se transformer ?

-Ca s'est fait sur toute la France et peut être meme la planète en 8heures...

-Mais merde pourquoi pas nous ??!

-J'sais pas nathan, j'sais pas...

Benjamin se retourna :

-Vous devriez dormir. Relevez moi dans 6 heures les gars.

-Ok merci.



Aaah quel mal de crâne putain... Mes yeux s'ouvrent, il fait beau, on est en pleine forêt et, je vois un petit campement devant moi !

-Bah putain, j'avais dis 6 heures les gars aha !

Toujours perplexe, je dis :

-Mais qu'est-ce qu'on fout ici ? C'est quoi ? Un camp de survivant ?!

-Exactement.

-Non ?!

-Allez viens, jvais te les présenter.

-Nathan ! Hé gros tas réveille toi !

-Mmmh qu'est-ce qu'il y a p'tain ?
-On a trouvé des survivants !

-Hein ??

Il se releva et se cogna la tête contre le toit de la golf.

-Aha allez venez, dis Benjamin.

Quelque mètres plus tard nous arrivons dans ce qui semble être le centre du campement, il devait y'avoir environ 8 tentes.

Benjamin nous présenta chaque survivant.

-Alors voilà Karine et Patrick, un couple toulousain, la famille Gallindo, Stéphanie, et le Lieutenant Baptiste Aigual.

-Bonjour tout le monde, moi c'est Bastien, répondis-je avec un léger sourire.

-Et moi Nathan.


Cette matinée était très froide, environ 15 degrés je sais pas pourquoi c'est bizarre en mai. On a donc allumé un petit feu pour se réchauffer. Forcément, les survivants s'intéressait à nous, ils voulaient savoir si on avait des infos, comment on a survécu etc, chacun raconte son histoire.

-Mais dis moi benjamin, comment t'as fais pour les trouver ?

-On envoie en boucle un message sur ondes courtes, ils nous a eu grâce à son talkie, me répondis Patrick, qui avec le Lieutenant, semblent être les leader.

-Et vous comptez faire quoi ? Vous avez un... un objectif si ce n'est survivre ? Demanda Nathan.

-Pour moi, c'est dejà bien assez, murmura le Lieutenant.

-Allez les nouveaux, s'exclama Patrick, j'vais vous montrer le coin !


L'endroit ou est positionné le camp est idéal, en hauteur, la moitié sur une falaise, surplombant un Lac et l'autre coté est une colline verdoyante très raide.

-Ici vous avez la source d'eau, il faut la faire bouillir on sait pas si elle est potable, là bas c'est le Lac, y'a quelques truites c'est un de nos principaux vivres.

-Dites Lieutenant, dis Benjamin, j'peux vous parler une minute ?

-Bien sur Sergent.

Et tout deux s'éloignèrent. Bizarre.

-Bon, fis-je à Nathan, j'propose qu'on se trouve un bon endroit et qu'on se pose toute la journée, à essayer de détendre un peu.


L'après-midi à été super agréable. On était assis sous un arbre, en début d'après midi le soleil s'est réveillé et la temperature était idéale. On a parlé de tout et de rien, de notre vie d'avant, histoire de décompresser.

-Ahaha, et cette fille là, dis Nathan en rigolant, comment elle s'appelait dejà ? Ah ouais Charlotte, dommage que tu la reverras pas t'était sur un bon coups mec !

-Ah déconne pas j'suis sûr qu'elle est vivante ! Faut que j'la retrouve pour...pour accomplir mon devoir d'homme vois tu ? Ahaha

Des conneries comme ça, bref, ma meilleure journée depuis ces quelques jours. Le soleil commence à se coucher, il est 20h environ, le Lieutenant viens nous dire qu'il faut se regrouper avant que la nuit ne tombe, retour à la réalité : La survie.

voila un enssemble xD

Lol^^

heu ça c de l'histoire :)

xD

bravo quand même loi d'avoir copier tout ça

hey c'est pas fini xD

oh et merci


23h40. Une silhouette progresse lentement dans cette nuit plutôt claire. Cette silhouette se définit de mieux en mieux. Cheveux courts, chatain clair, un faciès creusé, et le pas déterminé. Cette silhouette, s'appelle Cédric. Cédric Bondoli.







Mes yeux s'ouvrent. Il doit faire 35° dans la tente que je partage avec Nathan. Benjamin dors dehors avec le lieutenant pour faire leur rondes.

-Hé nat'. Tu dors ?

-Aaah fais pas chier mec, pour une fois que j'arrive à dormir longtemps !

-Bon j'vais fumer une clope, tardes pas trop non plus, faut qu'on parle avec benjamin.

-Ouais, c'est ça, dit-il en se rendormant.


Belle journée de mai. Pas grand monde de levé encore. Je vois benjamin et le lieutenant qui discutent devant le feu éteint.

-'jour tout le monde.
-Salut petit, répondis le lieutenant.

-'Lut Bastien, bien dormi ?

-J'dois dire que pour une fois, oui.


<< Allô ?! Est-ce que quelqu'un m'entends ?! S'il vous plaît répondez ! >>

-Putain la CB ! J'croyais qu'elle marchait plus ! S'exclama le lieutenant.

Il se précipita sur la radio et répondit à l'appel.

<< Ici le lieutenant de l'armée de terre Baptiste Aigual, quelle est votre position ? Avez vous besoin d'une aide immédiate ? >>

<< Ils sont partout ! Je suis euh, dans une petite maison de fermier a 200m de l'A75 ! >>

<< Bien reçu, on est pas très loin on arrive sous peu ! Tenez bon, terminé. >>

Le lieutenant se tourna vers nous :

-Allez, on a du travail ! Allez réveiller tout ceux qui ont des armes !



-Nat' sale gros bouge toi on a trouvé un survivant il a besoin d'aide !

Nathan fit un bond et sortit directement de la tente.

-...Ton arme abruti !

-Merde !


On prends le camion blindé du lieutenant, avec à son bord, Benjamin, Patrick, Nathan, Moi et Jérémy, le grand frère de la grande famille qu'on a rencontré hier.


-On devrait y être dans une dizaine de minutes, annonça le lieutenant, verifiez vos armes, ne sortez pas du camion pour tirer, on va les distraire pour qu'il puisse sortir si ils sont trops.

Le camion roule à toute vitesse sur la petite nationale rejoignant l'A75 au loin, on peut apercevoir la petite ferme derrière. Je compte une vingtaine de silhouettes.

-Tenez vous prêt !

Le lieutenant fonça à travers champs et s'arrêta devant la ferme. Les tirs fusent de partout, je peux pas dire que je vises bien, mais j'arrive à en toucher hein, intelligents, ils se réfugient alors tous dans le sous sol de la ferme.

-Je vais vérifier la ferme, dit Benjamin.

Il s'engouffra dans la lugubre petite ferme. 5 tirs, puis plus rien.

Je pu entendre sa voix :

-Allez bougez vous, au camion au camion vite ! L'homme semblait être un cameraman de Canal+, cheveux noirs, yeux verts, il à l'air désespéré.

Mais les créatures n'en n'ont pas fini. Elles sortent du sous sol et foncent sur nous, Benjamin fait un tir de couverture pendant que le lieutenant redémarre, tout le monde sain et sauf, nous prenons le chemin du retour. On y a échappés belle.









Mais. Les créatures n'en n'ont pas finis avec nous... Le camp n'est qu'à 6Km... Ils sentent les odeurs, ils suivent les traces, ils ont une ouie surdéveloppés. Et ils ont faim.




-Alors, demanda Patrick, comment tu t'appelles ?

-Mika. Je suis caméraman. J'étais entrain de faire un reportage avec mon équipe, à Montpellier. Puis, ces... choses ont débarqués. Personne n'a survécu.

-On est de Montpellier aussi ! Moi c'est Bastien, lui c'est Nathan. Le militaire avec une tête de Rambo c'est Benjamin, il était aussi en mission à Montpellier. Comment tu as fais pour sortir ?

-L'hélicoptère de la chaîne. Mais très vite il est tombé à court.

-Un hélico ?? s'exclama le lieutenant, on peut peut-être trouver du carburant ?

-Je sais pas, mais pas ici en tout cas. J'ai cherché partout jusqu'à ce qu'ils me trouvent. Je suis même pas armé... Une chance que vous étiez dans le coin. Je me suis servi de la radio de la ferme, une vraie antiquité.

-C'est l'avantage des ondes courtes, répondis Benjamin.

-Mais, vous avez un camp, quelque chose ?

-Ouais, répondis le lieutenant. Mais il va falloir qu'on tarde pas à bouger, ils peuvent nous retrouver.



Nous sommes donc rentrés au camp, le reste de la journée s'est passé sans problèmes. J'ai un peu parlé avec Mika.

-Tu peux pas savoir comment je suis heureux d'avoir trouvé des êtres humains, me dit-il.

-T'inquiètes pas, on va se serrer les coudes et trouver une solution.

-J'ai tout filmé.

-Quoi ? Le massacre. A Montpellier, j'ai tout. C'est pour ça que je garde la caméra. Les gens auront besoin de voir, quand tout sera terminé.

-Au point ou on en est...

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-Pourquoi n'as tu pas cherché d'arme ?

-Je sais pas. J'ai eu pas mal de chance. Je me suis réfugiés dans un tram à l'arrêt. Une seule porte s'ouvrait alors je l'ai bloqué. Puis au bout de quelques nuits je me suis dit qu'il fallait peut être que je partes de là-bas, surtout quand j'ai vu une soixantaine de soldats se faire tuer. De toute ma vie de cameraman de terrain, jamais, jamais j'ai vu quelque chose d'aussi horrible. Pourtant je suis allé en Irak, au Kosovo, Afghanistan... Mais ça... Jamais. Ils en tuaient 10, 20 arrivaient, de nulle part.

-Notre objectif, c'est d'aller à Paris, logiquement si il reste une quelquonque forme d'autorité, ça doit être là bas.

-C'est pas une mauvaise idée. Mais si c'est pas le cas, qu'est-ce qu'on fera ?

-Bonne question...

-Je me demande ce qu'on va devenir, me dit-il d'un air las. Je vais me reposer un peu.

-D'accord, pas de soucis.


Je rejoins alors le petit groupe habituel autour du feu, Benjamin, le lieutenant, Nathan, Patrick et sa femme.

-Alors ? Il à l'air de quoi ? Me demanda Nathan.

-L'air de quelqu'un qui en a bavé.



La nuit tombe. Le groupe spécule sur ce que l'on va trouver à Paris. Mais la priorité, c'est de trouver un véhicule supplémentaire pour pouvoir tous se déplacer. Et en pleine campagne, c'est pas chose facile.

-On y réfléchira demain, conclua le lieutenant. Je vous conseille d'aller dormir.

Sur ce, Nathan et moi allons dormir, Benjamin et le Lieutenant restent dehors pour surveiller.

-Hé les gars, demain c'est vous le tour de garde !

Oh non, tout seul, dehors en pleine nuit, je sais pas si j'aurais la force. M'enfin...





Ce jour là, la chaleur me réveilla. Une tente en plein soleil, je peux vous dire qu'on peut cuire un steack là dedans. 10H00, je décide de me lever et voir ce que font les autres.

-Hey salut Bastien, me lança Patrick d'un air jovial.

J'aime bien ce mec. Il a toujours le sourire, a une dégaine de touriste, et il est plutot marrant.

-Salut Patrick, lui répondis-je avec le sourire.


C'est marrant, cette bonne humeur dès le matin me donne l'impression que rien ne s'est passé. Que ma mère est toujours vivante, que j'ai pas perdu tout mes proches etc...

-Tiens Bastien tu tombes bien !

C'était Benjamin. Avec son FA-MAS accroché à son dos, sa grenade sur le torse et sa carrure de dinosaure j'ai l'impression d'être en guerre !

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Il va falloir qu'on se mettent en route, Le lieutenant et moi allons faire une petite reconnaissance un peu plus loin, voir si on a été suivis. Alors rassemble les volontaires et rejoins nous en bas du Lac.

-Ok.

Sur ce, je pars réveiller Nathan, qui partit réveiller Jérémy qui lui même alla réveiller son père, Johan.

-On prends la golf, le Lieutenant et Benjamin sont un peu plus loin voir si tout va bien.

Chacun alla chercher son arme et tout ce qui peut être utile, et nous partons rejoindre Benjamin.

Son signe m'a fait comprendre qu'il y avait un problème. Nathan stoppa la voiture, Benjamin s'approche de ma vitre :

-Regarde le champs en face.

Comment le rater... Une quinzaine de ces saloperies sont entrain de déchiqueter deux vaches.

-Qu'est-ce qu'on fait ?

-Y'a un autre chemin là bas, on va les contourner, me répondit-il.

-Oh c'est pas pour 15 alcoolos qu'on va faire un détour quand même ! Marmonna Patrick.


Nous prirent donc la petite route traçant vers l'Est. Si on avait su ce qui nous attendait...


Après vingt minutes de petite route, nous trouvons enfin une nationale qui nous dirigera vers la civilisation, donc des voitures. Sachant qu'il nous faut aussi des provisions pour la route, des munitions voire des armes plus puissantes pour ceux qui ne sont pas ou peu armés.


Nous arrivons à une petite ville, voire un village, appelé Saint-Denis sur bois. Apparemment, même les villages n'ont pas été épargnés, de loin je peux dejà voire une énorme coulée de sang s'écoulant d'une fenêtre.

-Restez sur vos gardes les gars, trouvons une voiture et des vivres, et barrons nous, murmura Nathan.

Le camion du Lieutenant continua sur la droite, nous, sur la gauche, histoire de trouver ce que nous cherchons plus vite. En tout cas, c'est pas ici qu'on trouvera des armes.

-Là ! Celle là à l'air bonne, dit Jérémy.


Une petite citadine noire, c'est un peu petit mais ça devrait suffire.

-Je vais voir s'il y a les clés sur le contact. Elles y sont c'est bon, Patrick la conduira au retour.

Par reflexe ou je ne sais quoi, Patrick pris les clés.

-Bon, ils nous manquent plus que les vivres.

-Dans ce coin y'aura rien de plus qu'une épicerie, dit Patrick.

-Ca suffira, répondit Nathan.


-Attendez ! S'écria Jérémy, vous entendez ?

-Euh, non.

Je tendis l'oreille et pu en fait distinguer des bruits de pas. Mais pas des bruits de pas qu'on entend dans une maison, je parle de quelque chose qui ressemblerai à... Une dizaine de chevaux au galop.

-Qu'est-ce que c'est que ce bordel encore, marmonna Nathan, énervé.


Puis nous entendons de tirs, en provenance de derrière le paté de maison devant lequel nous sommes.

Je le contourne et observe au loin. Le paté de maisons fait face à une gigantesque colline, sur laquelle je vois au moins une centaine de créatures, courir après quatre 4x4 militaires qui tirent à la mitrailleuse mais rien n'y fait, la course poursuite continue pour se finir dans la forêt en bas de la colline. Ca doit être à un kilomètre, maximum.

-Putaaain, dit Nathan, Patrick et Jérémy en cœur, derrière moi.

-On devrait pas rester dans le coin.

-On trouves l'épicerie et on y va.


L'armée Française elle même plie devant ces monstres. Comment nous, petit groupe de survivants sans experience pouvons nous en sortir ? Je n'en sais rien.

Nous trouvons l'épicerie en face d'une église, sur la place du village, désertée et jonchée de corps, apparemment les villages n'ont pas eu le temps d'être évacuer. Pauvres gens...

-Faites attention qui nous dit qu'ils ne se releverons pas ? Dit Jérémy.

-Parceque c'est pas des zombies, rétorqua Nathan.

-C'est quoi pour toi des humains morts qui bouffent des autres humains ?

-On sait pas si ils sont morts, stop tes spéculations ça nous sert à rien en ce moment.

Nous récupérons tout ce dont nous avons besoin dans l'épicerie, Patrick prit quelques bouteilles de 51.

-Patrick, essaye de joindre le Lieutenant.


<< Lieutenant Baptiste ? Vous me recevez ? On a trouvé une voiture et des vivres, rejoignez nous au point de départ, à vous. >>


Pas de réponses...

Ouuuuuuu xD

ATTENTION ANNONCE


UNE HISTOIRE PARALLELE RACONTANT L'histoire de l'équipe du Secteur 7 est en cours, par AigleZero, ses sweets se feront sur ce topic, ça vous fait suivre deux histoires, à la manière d'un film, avec des rencontres assez souvent entre les deux groupes


On verra si ça plait ou pas :

ok très bien, je vais commencer à lire

ouahou tout sa a lire! et aussi a ecrire et creer pour toi oO bravo =D (jai pas encore lu mais bon... c sur que c bien vu les precedents chapitres )

bella a écrit:

ouahou tout sa a lire! et aussi a ecrire et creer pour toi oO bravo =D (jai pas encore lu mais bon... c sur que c bien vu les precedents chapitres )

Que veut tu dire ?